Sujet: Concours n°1•Je suis • Résultats ! Mer 14 Mai 2014 - 16:42 | |
| Résultats du concours n°1 Je suisBonjour à tous! Alors déjà,désolé pour le retard au niveau des résultats qui auraient dû êtres lancés il y a quelques jours,nous (ou plutôt je ) avons eu des petits problèmes "administratif". ENfin bref. Voici les résultats ! *roulement de tambour* En troisième place,avec 16% des voix,nous avons... - Participation n°1 :
Savez-vous qui je suis ?
L'air est pur, le vent est toujours frais. C'est agréable. Je suis toujours à la même place pour me prélasser. J'aime observer l'horizon, le temps des saisons défiler, regarder la vie se dérouler devant mes yeux. C'est assez tranquille, la campagne. La pollution ne règne pas, loin de là.
Tous les matins, ce sont les oiseaux qui me tirent de mon sommeil, de leur chant si paisible et harmonieux. Nous entretenons une relation très amicale, affectueuse. J'aime les aider à s'installer pour couvrir leurs œufs. Je suis toujours là pour garder un œil sur eux, et un sentiment d'attendrissement, une émotion forte m'envahit quand je vois les petits briser leurs coquilles, de leur bec si fragile. Je ne peux m'empêcher de sourire de manière béa en laissant couler une petite larme de joie. Mais la vie n'est pas toujours aussi simple et paisible. Il faut sans cesse se battre pour garder sa place et se faire respecter, et ce, où que l'on aille. J'ai beau me cacher dans les hauteurs, je suis toujours rattrapée par le mal de ces inquisiteurs. Je sais bien que ce n'est pas de leur faute, c'est leur nature. Mais ils sont si détestés qu'ils viennent se réfugier chez moi. Ils passent leur temps à me chatouiller, et, quand je baisse ma garde, ils dérobent toutes mes robes de saison. Bien sûr, elles sont uniques, et je n'ai pas le moyen de les retrouver pour m'en recouvrir le corps, ce qui, je crains, me laisse mourir à petit feu. Cependant, mon pire ennemi reste la tempête. Combien de nuits ai-je passées en priant pour ne pas m'envoler ? Pour rester sous mon toit, à l'abri de ces vents meurtriers qui ont pour seul but de nous arracher à notre famille, nous éparpiller et nous laisser retomber durement sur le sol, sans vie ! Dans ces moments là, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour ces oiseaux qui couvent leurs œufs à quelques pas de moi. Et je prie pour eux aussi. Ils se cachent dans les coins sombres ou fuient, sans pouvoir sauver leurs petits. Mais cela fait partie de la vie.
Malgré ces difficultés, je ne peux pas dire que ma vie soit difficile. Elle n'est pas très longue, certes, mais j'en profite pleinement. Je ne regrette rien de ce qui a pu se produire jusqu'à présent. Avec le temps, ma couleur change et la vieillesse m'emporte. Comme tout le monde, ma peau n'est plus aussi lisse, et elle perd sa couleur fraîche de jeunesse. J'ai fait face à tant de situations que l'on pourrait me comparer à un ancien soldat de guerre. La joie, la peur, l'amour, la tristesse. Mon jour arrive et je vais certainement tomber, m'envoler vers ce ciel que je rejoindrai sereinement. Mais avant ça, avez-vous compris, vous, qui je suis ?
De Patate !! Félicitation,tu gagnes 50 pts ! En deuxième position,ex-aequo avec 21% des voix,nous avons... - Participation n°6:
« Je suis ce que je suis mais je ne suis pas ce que je suis, car si j’étais ce que je suis, je ne serai plus ce que je suis. Qui suis-je ? »
Ils avaient attendu ce moment toute la journée. Tommy, Rachel et Antoine, tous les trois âgés d’une petite dizaine d’années, se retrouvaient à la gare après l’école. Il en était ainsi depuis un peu plus d’un mois, depuis qu’un homme s’y était installé. Tous les jours, il était là, bien habillé dans son costume noir à queue de pie et son chapeau haut de forme. Cet homme était un mystère pour tous ; il parlait par énigmes, et si sa bouche riait, si sa voix était de celles qui réchauffent un cœur, ses yeux étaient aussi froids que la pierre. Et il attendait. Où passait-il ses nuits, comment se nourrissait-il, personne ne le savait.
Les enfants avaient engagé la conversation, et une sorte d’amitié bancale mais fonctionnelle s’était installée entre eux, malgré le gouffre créé par l’écart de leurs âges respectifs. Ce vieil homme à l’allure d’aristocrate les intriguait, et tous souhaitaient en savoir plus. Ils allaient le voir dans l’espoir de connaitre son identité. Qui est-il ? Quel est son métier ? En a-t-il un, d’ailleurs ? Que fait-il le soir sur un banc de la gare ? Et pourquoi propose-t-il des énigmes à ceux qui l’abordent ? Ces questions trottaient dans l’esprit des gamins lorsqu’ils s’installaient sur le banc à ses côtés.
Parfois, ils sortaient leurs cahiers, et tentaient de faire leurs devoirs. Mais la présence du vieil homme et de ses réponses décalées les empêchait toujours de terminer. Lorsqu’ils rentraient le soir, les parents levaient les yeux au ciel. Ils avaient l’habitude que ces trois-là trainent ensemble, mais si l’influence de l’un s’avérait être néfaste pour l’autre, ils prendraient leurs responsabilités. Chacun de leur côté, les enfants s’appliquaient à rassurer père et mère, tout en gardant l’existence du vieil homme de la gare secrète.
« Alors, qui suis-je ? »
Sa voix chevrotante les tire de leurs rêveries. Ils se regardent, perplexes. Cette fois encore, aucun d’eux n’a de réponse à proposer. Leurs lèvres se pincent ; ils lèvent les yeux et fixent le visage ridé de leur ami. Ils ont beau fouiller, chercher et s’acharner à trouver, rien ne leur vient. Ils haussent finalement les épaules, en signe de reddition.
« Pas de réponse, pas de secret. »
Le sourire de l’homme s’élargit. Ils avaient passé un marché. S’ils arrivaient à donner une bonne réponse à l’une de ses énigmes, ils pourront poser une question, une seule. La curiosité les avait poussés à accepter, mais cet accord les frustrait un peu plus chaque jour. Ils ne parvenaient pas à lui donner une seule réponse sur le moment, puis ils y réfléchissaient ensemble et trouvaient parfois la solution le lendemain. Ils la donnaient au vieil homme, mais si celui-ci leur confirmait l’exactitude de leur réponse, il était toujours trop tard. Il voulait qu’on lui réponde le jour même. Tels étaient les termes du jeu.
Ce jour-là, ils discutèrent encore un peu. Tommy était déçu de ne pas avoir su résoudre l’énigme du jour, une fois encore. Rachel fronçait les sourcils, se demandant si les termes de cet accord passé entre eux était vraiment équilibré et équitable. Antoine regardait sa montre ; l’heure du goûter était passée depuis longtemps. Il alerta ses compagnons, et tous trois saluèrent le vieil homme qui souriait avant de courir jusque chez eux pour ne pas inquiéter leurs parents plus longtemps.
Il resta cinq minutes de plus sur son banc avant de ramasser sa canne, jusque-là posée par terre, puis il se leva en s’appuyant dessus. Son sourire se fane. Le voilà seul à présent, comme trop souvent. Il a l’air perdu, et sous ses rides, son expression apeurée le fait ressembler à un gamin. Ses yeux semblent ne pas savoir où se poser. Ce vieil homme à l’allure excentrique est ignoré. Les autres évitent son regard, font semblant de ne pas le voir. Il avance d’un pas lent pour sortir de la gare, murmurant « qui suis-je ? », comme une litanie sans rythme. Il s’est perdu lui-même. Qui est-il ? Qui vient-il attendre ? Pourquoi un tel costume ? Et ce vide dans ses yeux, d’où vient-il ? Pourquoi ces enfants sont venus le voir aujourd’hui ? Qu’a-t-il fait hier ? Il ne sait pas, il ne sait plus. Il a oublié, tout oublié, comme la réponse d’une énigme dont on ne se souviendrait plus.
« Qui suis-je ? »
Pudding Flicitation ,tu gagnes 100 pts! - Participation n°7:
Elle leva ses yeux rougis par les larmes au plafond, qu'elle ne voyait pas, à cause de l'obscurité de la pièce. Il n'y avait aucune lumière, ici. Il n'y avait rien, en fait. Juste cette pièce dénuée de tout meuble, et elle. Elle, qui ne devrait pas être ici. Elle, qui n'avait pas de nom, qui en avait peut-être eu un, mais qui l'avait oublié. Elle, dont le corps était couvert de bleus et de vieilles cicatrices, blessures dues à ses parents dont elle ne se souvenait pas même le visage, ou peut-être à ses camarades de classe. Elle, qui avait été jetée ici par un inconnu dont l'identité ne lui importait plus. Elle, qui pleurait chaque jour, ou chaque nuit, elle n'en savait rien ; elle avait perdu la notion du temps depuis bien longtemps.
Elle n'en avait plus aucune utilité, de toutes les façons. Il n'y avait rien à faire, ici. Juste rester assise, et attendre. Attendre que quelqu'un vienne la chercher. Mais qui pourrait venir la sortir de là, de cet endroit dont la seule issue avait été condamnée, de telle façon que l'existence de cette pièce avait probablement été oubliée de tous ? Personne. Elle le savait, elle en était persuadée, mais elle ne voulait pas perdre espoir. Elle ne pouvait pas perdre espoir. L'espoir était la seule chose qui lui restait. Si elle perdait espoir, elle n'aurait plus rien. Elle sombrerait très certainement dans la folie, et mourrait peu après. Elle ne voulait pas de cela. Elle ne voulait pas mourir. Elle voulait vivre, même si la vie n'avait jamais voulue d'elle, même si la vie semblait avoir tout fait pour se débarrasser d'elle, allant même jusqu'à la priver de son identité. Malgré tout cela, elle ne voulait pas abandonner.
Alors elle se raccrochait à cet espoir, cet espoir qui sans aucun doute s'éteindrait un jour ; mais en attendant ce jour, elle continuerait de répéter ces mots, inlassablement :
« Je suis là... »
Et Rika ! Félicitations,tu gagnes 100 pts ! Et en première position,nous avons... - Participation n°4:
Je suis le crissement du plancher que tu foules. J'écoute les corneilles médire ton nom. Un tendre murmure se fait entendre ; Un son Que tu prononces tandis que je bascule et coule.
Je suis tes yeux provocateurs, ta fraîche bouche, Une si belle harmonie, j'en suis tout grisé, Tu minaudes, tu t'exposes et t'offres au gré De tes envies. Toi, au premier plan, tu me touches.
Je suis ton souffle, ton odeur. Un goût de mûre. Alors que mon engouement s'envole, chavire, Tu me caresses d'un doux toucher puis me laisses.
Je suis ton ombre, parfum naïf de jeunesse Tu laisses ces effluves me tuer, m'envahir. J'abhorre ce goût aigre, vaincu et dur.
Je suis ton cortège funèbre, et les corps Bringuebalants dansent autour de nous ; J'étouffe Au milieu de ces gémissements rances une plainte. Tu t'es tu.
Je suis ce cri du cœur, une blessure qui me lance. A genoux et transi de froid ; transi de toi. J'étais et je suis fou de toi. Je t'ai suivi et je te suis jusqu'au bout.
Elzira ! Félicitations,tu remportes 200 pts ! Maintenant,n'hésitez pas à vous inscrire au 2ième concours : Respect ! |
|
Sujet: Re: Concours n°1•Je suis • Résultats ! Mer 14 Mai 2014 - 18:04 | |
| Bravo les gens ! - Après je veux pas casser l'ambiance mais j'aimerais bien réagir aux critiques que mon texte à reçues:
Déjà, j'étais le texte numéro 3. J'aimerais surtout régir au commentaire de Sasuke, qui n'a vraiment pas compris le sens du texte. Je ne dis pas qu'il soit idiot, hein, c'est surement moi qui n'ai juste pas réussi à l'exprimer correctement. Je sais pertinemment que défini une personne avec des adjectifs est nul, c'est même assez évidement. C'était justement pour dénoncer le fait que d'une personne à l'autre, les personnes utilisant généralement des adjectifs simples, une personne est absolument différente, et que seule elle peut se décrire. Mais qu'en réalité, une personne a beaucoup plus de mal à mettre des mots justes sur elle même que sur les autres. Qu'une personne est tout simplement impossible à défénir avec des mots, qu'il faut la connaitre en profondeur. Profondeur que certaines personnes n'arrivent pas à trouver en eux mêmes, et finissent par se perdre en route, par devenir des "ombres". Voilà, tout est mis au clair. J'ai eut-être échoué, mais c'est bel et bien ce qui devait ressortir de mon texte. Les critiques ne m'ont pas blessée, c'est dans ma nature, mais je pense que ta critique aurait pu faire pleurer plus d'une personne. Je trouve ça assez déplacé de parler de "matraquage de sujet" sans savoir le temps qu'une personne à passé à écrire, car tout le monde n'a pas de talent, mais c'est un minimum appliqué, forcément. ~
|
|