Sujet: Event concours ♣ Résultats Mar 29 Nov 2016 - 20:12
Event concours Votes jusqu'au 10/12/2016
Enfin.
Vous n'en croyez pas vos yeux, mais si ! C'est bel et bien l'heure des votes de l'event concours qui a un mois de retard ! Pourquoi ce retard? Après avoir envoyé les créations des leaders, j'ai reçu très peu de participations. Après un rappel, tout le monde m'a tout envoyé en même temps, mais il restait une poignée de personnes qui n'avaient pas encore montré signe de vie. Certes, j'aurais pu - et peut être du - lancer les votes dans les temps en rayant ces personnes de la liste. Mais, on ne se refait pas, j'aime les choses bien faites, quitte à ce que ça dure plus longtemps... Et je peux également comprendre que certains aient eu des imprévus qui les ont retardés ! Du coup oui, nous avons un mois de retard, mais vous pourrez admirer toutes les participations !
Sans plus attendre, je vais donc vous montrer les créations par groupe. Je préciserai quelle est la création du leader, car il faut prendre en compte la difficulté pour les deux autres membres de créer quelque chose sur un thème qu'ils ont dû deviner et parfois peu inspirant pour eux. Mais bon, c'est le jeu, héhé.
GROUPE 1
Écriture - leader:
Sa petite main protégée par la paume de maman, il marche à côté d'elle. Elle lui a promis qu'ils verraient des trucs super chouettes alors un sourire étire ses lèvres. Maman s'arrête à un guichet, prend des tickets et ils entrent dans le chapiteau. Une odeur de paille emplit ses poumons. Ils s'asseillent. Sage sur sa chaise, il balance ses jambes en attendant que le spectacle commence.
« Dis Maman, qu'est-ce qu'on va voir ? »
Elle sourit et caresse les cheveux de son petit garçon.
« Tu vas voir, ce sera très chouette. Je ne veux pas te gâcher la surprise. »
La réponse ne lui convient pas mais il n'en demande pas plus. De longs instants passent et le spectacle commence. Il entre alors dans un autre monde dirigé par les artistes du cirque. Monsieur loyal annonce le premier numéro et une femme s'élance dans les airs. Elle vole au-dessus de la piste, sans aucune peur. Lui aussi aimerait au-dessus du vide sans aucune crainte de tomber. Viennent les fauves indomptables. Bien sûr, ils n'obéissent au dresseur que pour lui faire plaisir et pour épater la galerie. Un clown fait ensuite rire l'assistance. Le classique gag de la tarte à la crème marche une fois de plus.
Déjà, Monsieur loyal annonce la fin du spectacle et les artistes s'inclinent. Le chapiteau est déjà derrière eux et il se retourne. Là-bas, il y a un autre monde doux et magique. Même s'il a dû le quitter, il y reviendra pour rêver un peu plus.
« Maman ? »
« Oui ? »
« J'aime beaucoup le cirque. »
Graphisme:
Dessin:
GROUPE 2
Dessin - leader:
Écriture:
Elle était là. Depuis tout à l'heure elle était là, je le sentais. Mon cœur battait à tout rompre, mon corps était électrisé et à la fois tétanisé. Je n'osais pas me retourner, mais je savais qu'elle était là. Près de moi, si près de moi. Je fermai les yeux, ma langue était lourde dans ma bouche et l'air entrait en sifflant, difficilement dans mes poumons. Je déglutis. Elle ne disait rien, ne bougeait pas non plus. Je pouvais entendre le bruissement de sa robe sur les dalles de marbre. Ce bruit, je l'aurais reconnu entre mille, il avait un je-ne-sais-quoi de terrifiant et d’excitant à la fois. C'était un bruit léger, comme un souffle ou un battement d'aile de papillon. Un de ses bruits dont on ne prête, habituellement, pas attention. Mais je ne le connaissais que trop bien. Allez, approche toi. Approche-toi. Comme par magie, elle sembla entendre mes pensées, et s’exécuta. Elle était si près, si près de moi. Instinctivement, je serrai mes poings. Je pouvais sentir son souffle, s'enrouler comme de millier de tentacules autour de ma nuque, remonter jusqu'à la base de mes cheveux. Son souffle, comme de millier de petits couteaux glacés. Mes yeux étaient toujours clos. Je ne voulais pas le rouvrir. Je ne voulais pas la regarder. Je voulais juste la sentir.. Cela me suffisait. Pour l'instant. Elle était tellement près que je pouvais respirer son odeur. Elle se mêlait à mon souffle saccadé, entrait dans mes narines et se logeait dans mon cerveau en une farandole de sensations. Ma lèvre trembla. Je crois qu'un filet de salive coula sur mon menton. A moins que ce ne soit qu'une goutte de pluie, après tout ? La terre était humide, laissant ses marques dans mon nez. Mais toujours, je pouvais distinguer cette autre odeur. Son odeur. Mon souffle s’accéléra. Dans ma gorge, un goût métallique s'écoulait lentement, aux parfums suaves et entêtant. Du sang. M'étais-je mordu la langue en serrant mes dents ? Ou imaginais-je simplement l'emprunte de ses baisers, pour peu que mes lèvres eurent osé l'aventure de sa bouche, comme le venin d'un serpent ? Je ne savais pas. Elle s'approcha encore, jusqu'à me toucher. Je ne pus retenir un frisson. Son corps, contre mon dos, était chaud. Le mien était perlant de sueur. Je cru vomir, je ne savais plus très bien où j'en étais. Que fallait-il que je fasse ? Doucement, je sentis ses cheveux contre mon cou. Ils étaient froids. Ou peut-être était-ce mon corps, qui était brûlant de fièvre ? Et puis sa bouche, cette bouche enchanteresse frôlant mon oreille. Retourne-toi. me dit-elle. Alors, je me retourna. Et doucement, tout doucement, j'ouvris un œil, puis l'autre. Elle était là. Elle souriait. Et elle me fixait de son regard perçant. Ses deux yeux cassants comme de la pierre.
Le sourire aux lèvres, je mis d’abord un pied, puis l’autre. Je savourai cet instant, après avoir attendu plus d’une heure pour pouvoir le vivre, dans cette masse humaine qui, impatiente, parlait de choses et d’autres, choses pas toujours très intelligentes. Leurs voix résonnaient anormalement en moi, ce qui avait réveillé contre toute attente un mal de tête insupportable. Mes jambes étaient lourdes, mais cette sensation me paraissait normale, comme si pendant toute une vie elle avait été au rendez-vous.
Voyant que le train allait bientôt démarrer et que des hommes vérifiaient que la barre de sécurité était bien descendue au niveau du bas de votre poitrine, mon père me tira dans le mini-wagon. J’eus l’impression de tomber dans un précipice tellement celui-ci était bas par rapport à la terre que mes pieds venaient de quitter et je lâchai un petit cri qui ne s’entendit pas. Je jetai un œil derrière moi : ma mère et ma sœur se taquinaient dans le wagon de derrière, prêtes pour une bonne dose d’adrénaline. Alors que je les observais, mon regard se perdit dans le vide, comme si tout à coup j’avais quitté ce monde, comme si je m’étais endormie pour l’éternité. Et mon cœur fit un bond dans ma poitrine lorsque le train démarra, faisant un bruit d’enfer sur les rails suspendus dans les airs. Je m’agrippai à la barre de sécurité et regardai mon père qui lui, me lançait un regard de défi : lequel de nous deux ne crierait pas une seule fois pendant l’attraction ? J’étais prête à le relever.
Alors que le train gravissait une montée, je vis déjà les premiers wagons s’engager dans la descente incessante et les premiers cris se firent entendre. Mon cœur se mit à battre à tout rompre et je pris une grande inspiration pour le calmer, sans succès. Mon cher papa émit un petit rire nerveux alors que les deux têtes devant nous disparurent. Mes yeux s’écarquillèrent lorsque nous fûmes en haut de la montée, le wagon faisant une pose d’une à deux secondes avant de s’engager dans ce ravin. Le frein lâcha et j’eus l’impression de tomber en chute libre, allant à une vitesse aussi incroyable que j’eus l’impression que mon cœur ne battait plus. Alors que je n’y tenais plus, j’ouvris la bouche pour crier, mais aucun son n’en sortit. A la place, une bouffée d’air me sécha la gorge et je fus pris d’une crise de toux incessante en pleine descente, tellement violente que je crus sérieusement que mon corps allait se balancer au-dessus de la barre de sécurité. Le vent me giflait le visage ce qui m’obligeait à fermer les yeux. A cette vitesse épouvantable, même si nous passions des angles à amplitude faible, j’avais la terrible impression que le wagon passait un angle de quatre-vingt-dix degrés et qu’il allait dérailler à un moment où un autre. Le crissement des roues sur les rails de métal n’arrangeait rien à mon stress passager.
Mais une chose anormale se produit. Alors que rien encore d’étrange ne s’était passé, mon cœur se serra si fort que l’on aurait dit qu’une main le tordait en tout sens et cette horrible sensation me prit : le mauvais pressentiment. Après ce constat, le wagon se mit à trembler. J’entendis mon père crier ainsi que les hurlements stridents de ma mère et ma sœur derrière moi. Je crus d’abord que cet effet était normal, mais mon cœur se mit à résonner en moi comme un glas quand je vis le premier wagon, plus bas que le nôtre, tomber des rails et s’écraser par terre, broyant sous son poids le groupe d’une dizaine de personnes qui conversaient en-dessous. Tout le train paniquait, moi la première. Je voulus crier, je n’y tenais plus, mais encore une fois aucun son ne sortit de ma bouche, je n’arrivai même plus à l’ouvrir. Le métal du wagon émit mon reflet… Je voulus hurler quand je vis que ma bouche avait disparu, et j’entendis mon père pousser un gémissement horrible. Terrifiée, je pris une demi seconde pour le regarder mais n’eus pas le courage de le faire plus longtemps : ses yeux étaient sortis, laissant place à deux trous béants sombres et sans expression. Je pleurais toutes les larmes de mon corps et me mis à me débattre comme une possédée pour sortir de là, tapant sur la barre de sécurité et m’arrachant un ongle. Du sang jaillit de ma main et alors que je continuais à me débattre, une douleur fulgurante se fit sentir à ma cuisse, plus insupportable que jamais : un morceau de wagon s’y était enfoncé. Le rail, déformé, avait transpercé celui-ci, le privant d’un coup de sa vitesse anormale. Je me sentis me retourner et chuter, toujours coincée, me cognant contre les rails du dessous, le wagon se décomposant sous moi. Lorsque mon dos rencontra le sol, je le sentis se briser avant d’être transpercée de partout, essayant instinctivement de hurler par ma bouche qui n’était plus. Dans d’atroces souffrances, je m’éteignis.
Lorsque j’ouvris les yeux, ma sœur était penchée au dessus de moi, l’air inquiet. La voiture était arrêtée et mes parents étaient tous deux retournés vers moi. Ma petite sœur me demanda « pourquoi j’avais crié ». Avais-je seulement crié ? Pourquoi étais-je vivante ? Je me le demandais lorsqu’un énorme soulagement s’empara de moi : ceci n’était qu’un rêve. Un rêve atroce qui se rapprochait de la réalité avec une évidence qui me troubla directement.
« Pourquoi t’es-tu arrêté ? »
Je posais cette bête question à mon père alors qu’il me répondit. Avec la même once de défi dans les yeux, avec le même sourire. Exactement le même.
« Nous sommes arrivés. »
Et, lorsque je vis au loin un wagon dévaler une descente de montagne russe, je hurlai. Du moins, j’essayai : aucun son ne sortit de ma bouche.
Dessin:
Inutile de préciser qu'il sera très difficile de les départager... Mais je compte sur vous pour le faire !! Je vous rappelle que vous devez surtout voter pour le groupe de créations qui vous plaît le plus, et non réellement par respect du thème. (même si à mon avis, ça compte un peu quand même. ) Rendez vous dans le sujet des devinettes pour proposer le thème que vous pensez avoir deviné, je rappelle que cela rapportera 50 points au premier qui le trouve !
A vos votes!
Dernière édition par Deux Moustaches le Lun 12 Déc 2016 - 12:05, édité 1 fois
Picdam
Informations et autre bazar
Depuis le : 06/09/2013 , j'ai fait gagner : 13 points ce mois-ci à la faction : Riddle en jouant : 20630 fois sur Epicarena : .
Et voilà, c'est terminé ! Les votes sont fermés et il est temps d'annoncer les résultats ! Tout d'abord merci à tous ceux qui ont participé, ceux qui ont voté et ceux qui ont deviné ! En parlant de devinettes, Kit Kat King, Thorny et Personne remportent déjà 50 points chacun pour avoir découvert les thèmes de chaque groupe. Félicitations à eux !
Le vote a été assez serré, mais les trois équipes ont tout de même su être départagées. Vous allez enfin pouvoir découvrir leur composition !
→ L'équipe gagnante prend la première place avec 4 votes, il s'agit de l'équipe 3 et son thème : Horreur ! Félicitations ! Cette équipe était composée de :
• V I V I (leader en graphisme)
Spoiler:
• Deutscher Pirat (écriture)
Spoiler:
Le sourire aux lèvres, je mis d’abord un pied, puis l’autre. Je savourai cet instant, après avoir attendu plus d’une heure pour pouvoir le vivre, dans cette masse humaine qui, impatiente, parlait de choses et d’autres, choses pas toujours très intelligentes. Leurs voix résonnaient anormalement en moi, ce qui avait réveillé contre toute attente un mal de tête insupportable. Mes jambes étaient lourdes, mais cette sensation me paraissait normale, comme si pendant toute une vie elle avait été au rendez-vous.
Voyant que le train allait bientôt démarrer et que des hommes vérifiaient que la barre de sécurité était bien descendue au niveau du bas de votre poitrine, mon père me tira dans le mini-wagon. J’eus l’impression de tomber dans un précipice tellement celui-ci était bas par rapport à la terre que mes pieds venaient de quitter et je lâchai un petit cri qui ne s’entendit pas. Je jetai un œil derrière moi : ma mère et ma sœur se taquinaient dans le wagon de derrière, prêtes pour une bonne dose d’adrénaline. Alors que je les observais, mon regard se perdit dans le vide, comme si tout à coup j’avais quitté ce monde, comme si je m’étais endormie pour l’éternité. Et mon cœur fit un bond dans ma poitrine lorsque le train démarra, faisant un bruit d’enfer sur les rails suspendus dans les airs. Je m’agrippai à la barre de sécurité et regardai mon père qui lui, me lançait un regard de défi : lequel de nous deux ne crierait pas une seule fois pendant l’attraction ? J’étais prête à le relever.
Alors que le train gravissait une montée, je vis déjà les premiers wagons s’engager dans la descente incessante et les premiers cris se firent entendre. Mon cœur se mit à battre à tout rompre et je pris une grande inspiration pour le calmer, sans succès. Mon cher papa émit un petit rire nerveux alors que les deux têtes devant nous disparurent. Mes yeux s’écarquillèrent lorsque nous fûmes en haut de la montée, le wagon faisant une pose d’une à deux secondes avant de s’engager dans ce ravin. Le frein lâcha et j’eus l’impression de tomber en chute libre, allant à une vitesse aussi incroyable que j’eus l’impression que mon cœur ne battait plus. Alors que je n’y tenais plus, j’ouvris la bouche pour crier, mais aucun son n’en sortit. A la place, une bouffée d’air me sécha la gorge et je fus pris d’une crise de toux incessante en pleine descente, tellement violente que je crus sérieusement que mon corps allait se balancer au-dessus de la barre de sécurité. Le vent me giflait le visage ce qui m’obligeait à fermer les yeux. A cette vitesse épouvantable, même si nous passions des angles à amplitude faible, j’avais la terrible impression que le wagon passait un angle de quatre-vingt-dix degrés et qu’il allait dérailler à un moment où un autre. Le crissement des roues sur les rails de métal n’arrangeait rien à mon stress passager.
Mais une chose anormale se produit. Alors que rien encore d’étrange ne s’était passé, mon cœur se serra si fort que l’on aurait dit qu’une main le tordait en tout sens et cette horrible sensation me prit : le mauvais pressentiment. Après ce constat, le wagon se mit à trembler. J’entendis mon père crier ainsi que les hurlements stridents de ma mère et ma sœur derrière moi. Je crus d’abord que cet effet était normal, mais mon cœur se mit à résonner en moi comme un glas quand je vis le premier wagon, plus bas que le nôtre, tomber des rails et s’écraser par terre, broyant sous son poids le groupe d’une dizaine de personnes qui conversaient en-dessous. Tout le train paniquait, moi la première. Je voulus crier, je n’y tenais plus, mais encore une fois aucun son ne sortit de ma bouche, je n’arrivai même plus à l’ouvrir. Le métal du wagon émit mon reflet… Je voulus hurler quand je vis que ma bouche avait disparu, et j’entendis mon père pousser un gémissement horrible. Terrifiée, je pris une demi seconde pour le regarder mais n’eus pas le courage de le faire plus longtemps : ses yeux étaient sortis, laissant place à deux trous béants sombres et sans expression. Je pleurais toutes les larmes de mon corps et me mis à me débattre comme une possédée pour sortir de là, tapant sur la barre de sécurité et m’arrachant un ongle. Du sang jaillit de ma main et alors que je continuais à me débattre, une douleur fulgurante se fit sentir à ma cuisse, plus insupportable que jamais : un morceau de wagon s’y était enfoncé. Le rail, déformé, avait transpercé celui-ci, le privant d’un coup de sa vitesse anormale. Je me sentis me retourner et chuter, toujours coincée, me cognant contre les rails du dessous, le wagon se décomposant sous moi. Lorsque mon dos rencontra le sol, je le sentis se briser avant d’être transpercée de partout, essayant instinctivement de hurler par ma bouche qui n’était plus. Dans d’atroces souffrances, je m’éteignis.
Lorsque j’ouvris les yeux, ma sœur était penchée au dessus de moi, l’air inquiet. La voiture était arrêtée et mes parents étaient tous deux retournés vers moi. Ma petite sœur me demanda « pourquoi j’avais crié ». Avais-je seulement crié ? Pourquoi étais-je vivante ? Je me le demandais lorsqu’un énorme soulagement s’empara de moi : ceci n’était qu’un rêve. Un rêve atroce qui se rapprochait de la réalité avec une évidence qui me troubla directement.
« Pourquoi t’es-tu arrêté ? »
Je posais cette bête question à mon père alors qu’il me répondit. Avec la même once de défi dans les yeux, avec le même sourire. Exactement le même.
« Nous sommes arrivés. »
Et, lorsque je vis au loin un wagon dévaler une descente de montagne russe, je hurlai. Du moins, j’essayai : aucun son ne sortit de ma bouche.
• Kit Kat King (dessin)
Spoiler:
→ En seconde position, on peut applaudir l'équipe 2 et ses 3 votes, qui a travaillé sur le thème Mythologie et légendes !
• Big Bang (leader en dessin)
Spoiler:
• Jafas (écriture)
Spoiler:
Elle était là. Depuis tout à l'heure elle était là, je le sentais. Mon cœur battait à tout rompre, mon corps était électrisé et à la fois tétanisé. Je n'osais pas me retourner, mais je savais qu'elle était là. Près de moi, si près de moi. Je fermai les yeux, ma langue était lourde dans ma bouche et l'air entrait en sifflant, difficilement dans mes poumons. Je déglutis. Elle ne disait rien, ne bougeait pas non plus. Je pouvais entendre le bruissement de sa robe sur les dalles de marbre. Ce bruit, je l'aurais reconnu entre mille, il avait un je-ne-sais-quoi de terrifiant et d’excitant à la fois. C'était un bruit léger, comme un souffle ou un battement d'aile de papillon. Un de ses bruits dont on ne prête, habituellement, pas attention. Mais je ne le connaissais que trop bien. Allez, approche toi. Approche-toi. Comme par magie, elle sembla entendre mes pensées, et s’exécuta. Elle était si près, si près de moi. Instinctivement, je serrai mes poings. Je pouvais sentir son souffle, s'enrouler comme de millier de tentacules autour de ma nuque, remonter jusqu'à la base de mes cheveux. Son souffle, comme de millier de petits couteaux glacés. Mes yeux étaient toujours clos. Je ne voulais pas le rouvrir. Je ne voulais pas la regarder. Je voulais juste la sentir.. Cela me suffisait. Pour l'instant. Elle était tellement près que je pouvais respirer son odeur. Elle se mêlait à mon souffle saccadé, entrait dans mes narines et se logeait dans mon cerveau en une farandole de sensations. Ma lèvre trembla. Je crois qu'un filet de salive coula sur mon menton. A moins que ce ne soit qu'une goutte de pluie, après tout ? La terre était humide, laissant ses marques dans mon nez. Mais toujours, je pouvais distinguer cette autre odeur. Son odeur. Mon souffle s’accéléra. Dans ma gorge, un goût métallique s'écoulait lentement, aux parfums suaves et entêtant. Du sang. M'étais-je mordu la langue en serrant mes dents ? Ou imaginais-je simplement l'emprunte de ses baisers, pour peu que mes lèvres eurent osé l'aventure de sa bouche, comme le venin d'un serpent ? Je ne savais pas. Elle s'approcha encore, jusqu'à me toucher. Je ne pus retenir un frisson. Son corps, contre mon dos, était chaud. Le mien était perlant de sueur. Je cru vomir, je ne savais plus très bien où j'en étais. Que fallait-il que je fasse ? Doucement, je sentis ses cheveux contre mon cou. Ils étaient froids. Ou peut-être était-ce mon corps, qui était brûlant de fièvre ? Et puis sa bouche, cette bouche enchanteresse frôlant mon oreille. Retourne-toi. me dit-elle. Alors, je me retourna. Et doucement, tout doucement, j'ouvris un œil, puis l'autre. Elle était là. Elle souriait. Et elle me fixait de son regard perçant. Ses deux yeux cassants comme de la pierre.
• Adéquat (graphisme)
Spoiler:
→ Et enfin, l'équipe 1 prend la troisième place avec le thème du cirque, non sans 1 vote, bravo à eux
• sasuke-le-boss (leader en écriture)
Spoiler:
Sa petite main protégée par la paume de maman, il marche à côté d'elle. Elle lui a promis qu'ils verraient des trucs super chouettes alors un sourire étire ses lèvres. Maman s'arrête à un guichet, prend des tickets et ils entrent dans le chapiteau. Une odeur de paille emplit ses poumons. Ils s'asseillent. Sage sur sa chaise, il balance ses jambes en attendant que le spectacle commence.
« Dis Maman, qu'est-ce qu'on va voir ? »
Elle sourit et caresse les cheveux de son petit garçon.
« Tu vas voir, ce sera très chouette. Je ne veux pas te gâcher la surprise. »
La réponse ne lui convient pas mais il n'en demande pas plus. De longs instants passent et le spectacle commence. Il entre alors dans un autre monde dirigé par les artistes du cirque. Monsieur loyal annonce le premier numéro et une femme s'élance dans les airs. Elle vole au-dessus de la piste, sans aucune peur. Lui aussi aimerait au-dessus du vide sans aucune crainte de tomber. Viennent les fauves indomptables. Bien sûr, ils n'obéissent au dresseur que pour lui faire plaisir et pour épater la galerie. Un clown fait ensuite rire l'assistance. Le classique gag de la tarte à la crème marche une fois de plus.
Déjà, Monsieur loyal annonce la fin du spectacle et les artistes s'inclinent. Le chapiteau est déjà derrière eux et il se retourne. Là-bas, il y a un autre monde doux et magique. Même s'il a dû le quitter, il y reviendra pour rêver un peu plus.
« Maman ? »
« Oui ? »
« J'aime beaucoup le cirque. »
• Picdam (graphisme)
Spoiler:
• Cambobbit (dessin)
Spoiler:
Rappel - Chaque équipe remporte 100 points pour sa participation. L'équipe 1 remporte en plus 50 points. L'équipe 2 remporte en plus 100 points. L'équipe 3 remporte en plus 200 points. Tout le monde est bien gâté
Encore bravo à tout le monde, en espérant vous revoir une prochaine fois pour un éventuel prochain event ou les concours de graphisme
Picdam
Informations et autre bazar
Depuis le : 06/09/2013 , j'ai fait gagner : 13 points ce mois-ci à la faction : Riddle en jouant : 20630 fois sur Epicarena : .