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Sujet: Concours n°10 ♦ Résultats Lun 26 Jan 2015 - 19:24 | |
| Concours n°10 bzz bzz.
Hi, hi. Le concours d'écriture touche à sa fin, c'est le moment de d'acclamer nos écrivains ! Ils ont pris le temps d'écrire, prenons le temps de les applaudir. ♥ *agite les pattes* Pour ce concours dont le but était de s'appuyer sur une citation ou expression au choix (une phrase quelconque, en fait), nous avons assisté à l'apparition de deux « nouveaux » participants. Eh oui, ça fait plaisir de voir de nouvelles plumes se manifester. Mais il ne faut pas oublier de noyer nos plus fidèles participants dans un océan d'amour. En troisième position, nous avons justement notre Jafas, dont le texte me touche personnellement. - Participation 1 :
Voyez vous, on veux toujours tout savoir. C'est vrai, c'est dans la nature humaine, ce n'est pas une fatalité. C'est juste comme ça. Et on veux toujours savoir. D'ailleurs, vous voulez sûrement savoir pourquoi j'écris ces lignes ? Ne nier pas. C'est dans la nature humaine de mentir, aussi. Mais ne mentez pas. Et avouez, avouez que vous voulez savoir.
Et bien, j'aurais voulu ne pas savoir, moi. J'aurais voulu rester ignorante. Innocente. Il est bien loin, le temps où je ne savais pas. Le temps où je savais sourire, mais où j'ignorais. Sauf qu'un jour, j'ai ouvert les yeux et j'ai vu. Et j'aurais préféré ne pas savoir. Préférer ne pas savoir comme on se déchire, comme on se fait souffrir. Et comme on s'accroche pourtant, désespérément. Parfois, il m'arrive de m'asseoir sur un banc et de regarder. Et alors, je vois. Je vois comme le monde est égoïste, comme les sourires faux sont hypocrites, et ceux sincères sont fragiles. Je sais tout ça. Et ça me peine. Je sais aussi combien il est dur de ne pas voir les cicatrices sur ses bras, combien il est dur de faire semblant. Mais je ne vous dirais pas pourquoi tout ça. Ce serais vain. Car maintenant je sais comme on est hypocrites, les uns avec les autres. Oui, car vous allez me demander ce qui ne va pas. Comme tout le monde, vous voulez faire bonne figure. Ça doit être dans la nature humaine aussi. Et, quand vous saurez, vous partirez, vous désintéresserez, comme les autres. Alors, je ne veux pas, je garde ce que je sais pour moi. Quand bien même cela me pèse. Et regardez-moi. Regardez-mes larmes, et doutez. J'aurais voulu douter. Ô comme j'aurais préféré. Et vous, vous voulez savoir. Mais je ne vous dirais qu'une chose. Doutez. Doutez et vivez. Car plus que de savoir, douter me plais.
En deuxième position, nous avons Joy, qui arbore une dernière fois les couleurs de sa faction avant d'aller crever chez les King. (On t'aime quand même.) - Participation 3 :
Assise sur le banc, elle ouvrit son calepin et commença à noter une histoire qu'elle trouvait niaise, mais qui se terminerait bien. C'était sa façon à elle de se calmer. D'oublier, l'espace d'un instant, à quel point elle n'en pouvait plus. Elle pouvait s'imaginer princesse guerrière, vivre dans un monde parallèle et combattre les méchants dragons pour sauver le prince. Écrire une version féministe des contes. Ou bien s'imaginer dans un paradis sur terre où toute sa famille et elle vivraient éternellement. Ils seraient immortels, comme les dieux de l'Olympe. Et ils seraient heureux, tous ensemble. Ces histoires qu'elle écrivait, elle les relisait, et savait que c'était stupide et vraiment nul. Ça la faisait rire la plupart du temps d'avoir écrit quelque chose de si mauvaise qualité. Mais au final, c'était ce qui lui plaisait. Jusqu'à ce qu'elle ferme son carnet, elle était dans son monde, dans une bulle protectrice hors de la réalité. Sauf qu'à l'instant où elle le refermait, la bulle éclatait, et sa vulnérabilité revenait. Et le chagrin qui montait se retrouvait refoulé péniblement, comme tous les autres sentiments. Pour empêcher son bouclier de se briser, elle était devenue une coquille vide, une enveloppe de chair sans sentiments. Elle ne ressentait plus rien. Le bonheur comme la tristesse. La peur comme la joie. Mais elle ne pouvait rester comme ça. Ce n'était pas une vie. Elle n'était pas vivante.
Elle se remit à noter. Mais cette fois-ci ce qu'elle ressentait et ce qu'elle avait besoin d'exprimer. Ce calepin était son journal intime finalement. "Tout ça parce qu'Il est parti. Sans doute je ne réalise pas. Qu'il est encore trop tôt pour ça. Ou peut-être que je ne réaliserai jamais. Il est simplement trop tôt pour qu'Il s'en aille. Ce n'est pas le moment, vraiment pas. En réalité, ce ne serait jamais le moment."
Le stylo tomba. Le calepin aussi. Les larmes aussi. Elle venait de réaliser qu'il ne serait plus jamais là. "When you love somebody, they'll always leave too soon."
Et enfin (« le meilleur pour la fin »), félicitons sasuke-le-boss qui a très bien su tirer profit de sa citation, et qui devrait participer plus souvent (quand il aura le temps... un jour). - Participation 2 :
"Paris est beige quelquefois." ▬ Oscar Coop-Phane
Les néons éclairent le trottoir sombre. Les parisiens ont laissé la noirceur de leurs vies sur le sol. Certains y ont même abandonné leur peau embrassant le bitume. Nous marchons sur des cadavres. Les bagnoles écrasent des os. Le caoutchouc balaie les entrailles. La lumière ne suffit pas pour révéler l'horreur de la ville. Elle ne se montre qu'à ceux qui ressentent le néant sous leurs pieds. Le gouffre parisien veut m'avaler moi aussi. Il n'attend que moi quand je traverse l'air pollué. Et si je lève les yeux pour voir la rue, les corps apparaissent. Les lambeaux d'humains luisent sous les lampadaires et je sais bien que je rejoindrai tous ces morts. Ce jour-là, je mêlerai la couleur de ma peau aux leurs et alors Paris sera un peu plus beige.
C'est la fin, mes petits Doudous. La fin de ce post, hoho. Merci à tous d'avoir pris le temps de lire les beaux textes que nous avons eu la chance de recevoir. Je compte sur vous pour la suite. Prenez soin de vous, de votre plume, de tous ces mots si doux et merveilleux, ces mots qui nous font rêver et qui sont si précieux. *part baver sur vos textes* Encore merci aux participants. Et toi, Invité, participeras-tu au prochain concours d'écriture ? |
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Sujet: Re: Concours n°10 ♦ Résultats Lun 26 Jan 2015 - 20:38 | |
| GG sasu : : (t'inquiète Joy, on ira ENSEMBLE crever chez les King ) |
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Sujet: Re: Concours n°10 ♦ Résultats Lun 26 Jan 2015 - 21:01 | |
| Sans rancune les Sola, c'était mon concours Toi aussi, vote sur les top-sites. ☆ ★ ☆ |
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| Invité
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Sujet: Re: Concours n°10 ♦ Résultats Lun 26 Jan 2015 - 21:17 | |
| Bravo Sasu no pancakes, Joy et Jafas. |
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Sujet: Re: Concours n°10 ♦ Résultats Mar 27 Jan 2015 - 19:47 | |
| "avant d'aller crever chez les King". Je suis un fantôme, je suis déjà morte. *dies* Mais je sais ressusciter. Bravo tout le monde. |
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Sujet: Re: Concours n°10 ♦ Résultats Mar 27 Jan 2015 - 20:03 | |
| Oh. C'était Sasu. Bon, bravo Joy et bravo Sasu, alors. Puis. C'était très beau ce que vous avez écrit. *ne se souvient plus de ce qu'elle a écrit* |
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Informations et autre bazar Depuis le : 02/08/2014 , j'ai fait gagner : 0 points ce mois-ci à la faction : Solaris en jouant : 3936 fois sur Epicarena : .
"Should I sink or swim? Or simply disappear?"
Mes médailles : : . : |
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Sujet: Re: Concours n°10 ♦ Résultats Dim 1 Fév 2015 - 21:53 | |
| Bravo aux trois premiers mais aussi à tous ceux qui ont participé. Le concours est fini mais j'aimerais vous faire connaître ma citation préférée car peut-être vous fera-t-elle réfléchir : « I'd rather die like a man, than live like a coward » - Tupac [2PAC] Traduction : Je préfère mourir comme un homme, plutôt que de vivre comme un lâche. Comprenez la comme vous le souhaitez.
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Sujet: Re: Concours n°10 ♦ Résultats Mar 3 Fév 2015 - 19:19 | |
| Merci Ramm, c'est très gentil à toi ! Fallait participer *meurt*Hm. "Aux autres participants". En fait, on était que trois. |
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Sujet: Re: Concours n°10 ♦ Résultats | |
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