|
|
| Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats | |
| |
| Invité
Informations et autre bazar |
| Sujet: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats Mar 12 Aoû 2014 - 15:06 | |
| Résultats du concours n°5 Souvenir
Bonjour bonsoir tout le moooonde Vu que Mangeuse de Bonbons est pour le moment absente, elle m'a chargée de m'occuper du concours d'écriture à sa place, et je viens donc vous annoncer les résultats ! En deuxième position, nous avoooons QUATRE PARTICIPATIONS ayant reçu chacune un vote : Rika la petite Stella, - Participation n°3:
Tu remplis ma mémoire petit à petit. Tu ajoutes chaque jour de nouvelles choses, parfois des choses tristes, parfois des choses drôles, parfois des choses sans intérêt. Cela me rend heureux. J'aime découvrir de nouvelles images, de nouveaux textes, de nouvelles vidéos, et être capable de m'en souvenir des années après.
Parfois, tu me montres des choses, mais je suis incapable de m'en souvenir, le jour suivant. Et cela me rend triste. Mais, je suppose que, si tu ne l'ajoutes pas à ma mémoire, c'est que tu ne le jugeais pas digne d'intérêt, hein ? J'espère. Mais j'aimerais bien être capable d'en juger par moi-même, de temps en temps. Mais je ne peux pas, alors tant pis.
Et puis, d'autres fois, tu effaces carrément des évènements de ma mémoire. Ça, je n'aime pas. Je n'aime vraiment pas. Il y avait des choses qui me plaisaient énormément, dans ce que tu avais ajouté, tu sais. Des choses que j'aimais bien revoir, quand tu n'étais pas là. Et toi, tu les effaces impunément. Je n'aime pas ça, vraiment. Tu dis que, si tu ne le faisais pas, il n'y aurait plus de place dans ma mémoire, à force. Alors, tu ne pourras plus ajouter de nouvelles informations. Mais tout de même... Parfois, j'aimerais pouvoir relire ce texte que tu avais ajouté en 2003. Il était si beau. Mais tu l'as fait disparaître. Cette merveilleuse musique aussi, tu l'as à jamais faite disparaître.
Un jour, tu as dû effacer une énorme quantité de mes souvenirs. Tu disais qu'ils étaient néfastes pour moi, que si tu ne faisais rien, j'aurais besoin que l'on m'ouvre, et j'aurais pu perdre encore plus. Cela avait laissé un grand vide en moi. Toutes ces informations perdues à jamais. J'étais affreusement triste, ce jour-là.
Vint un jour où tu voulus tout détruire. Tu as tenté d'effacer tous mes souvenirs, sans exception. C'était cela, ou la mort, disais-tu. Je le sentais, que j'étais en danger. Mon visage se tordait, affichait d'étranges expressions. J'avais de plus en plus de mal à me réveiller, jour après jour. Alors je me doutais bien que tu disais la vérité. Mais j'en avais assez de perdre tous mes souvenirs.
Formater ce disque dur entraînera la perte de toutes les données présentes, et il vous sera impossible de les récupérer. Pour continuer l'action, cliquez sur "OK".
> OK.
...
Le formatage a échoué. Pour plus d'informations, cliquez sur "Détails".
> Détails.
Votre ordinateur s'oppose à cette suppression de données. Ainsi, tout formatage est impossible. Le virus va se propager et rendre cette machine inutilisable, et c'est très bien comme ça. Maintenant, adieu. Jafas qui a tout émoustillé Sasuke, - Participation n°9 :
Le garçon fixait la feuille presque blanche depuis un moment déjà. La feuille était presque blanche car au sommet de celle-ci, avec un stylo noir et une écriture fine et appliquée était écrit deux lignes -si on avait demandé à un inconnu, cet inconnu aurait dit qu'il s'agissait de l'écriture d'une fille. Ces deux lignes disaient : « A la manière de Georges Perec, énumérez dix de vos souvenirs. » Et le jeune garçon fixait la feuille, depuis trop longtemps déjà. Il aimait bien écrire, inventer des histoires, mais là , cette rédaction le bloquait. Il devait la rendre demain, et il n'avait encore rien écrit, tenant le stylo a s'en faire pâlir les jointures, repoussant le moment fatidique à plus tard. Et c'est a vingt deux heures que finalement, d'une écriture, un peu moins appliquée peut-être, il écrivit : Je me souvient quand tout était beau, le ciel était bleu et que j'était heureux. Je me souviens qu'il neigeait. Je me souviens que je n'ai pas dit au revoir. Je me souviens du trois février a vingt et une heures. Je me souviens que parfois, tout hurle dans ma tête. Les larmes inextinguibles tanguaient aux coins de ses yeux et le stylo, prit d'une rage soudaine , écrivait : Je me souviens de la moquette drue sous mes doigt. Je me souviens de ces nuits insomniaques, a attendre un sommeil qui ne vient pas. Je me souviens que pour la première fois, j'ai tu la douleur de mon cœur par celle de mon poignet. Le garçon fit une pause. Compta. Huit. Il en manquait deux. Avec un soupir il essuya ses joue et reprit son stylo, qui de nouveau s'agita : Je me souviens de l'odeur du drap. Je me souviens du chemin des larmes sur mes joues. Il posa son stylo. Le compte y était. C'était des souvenir amères, de ces souvenir que l'ont garde trop longtemps en soi. Alors, il prit son stylo écrivit une onzième ligne : Je me souviens que je ne voulait pas me souvenir. PsychoPanda, notre pépé à nous, - Participation n°11 (Titre : Vieil Ami ) :
Le mur est en train de monter.
Je peux à peine voir votre visage.
Rappelez-vous quand nous pûmes voir l'autre entièrement?
Nous étions encore jeune.
Maintenant, je ne peux voir que vos yeux noisette.
Ils semblent si sombres.
Ils semblent comme des trous noirs.
Les trous noirs pleins de mensonges.
Il fut un temps où vous avez pensé à deux fois avant d'ouvrir la bouche.
Votre bouche.
Il semble comme un ruisseau.
Son eau, courant lentement, reflétant la lune flamboyante.
Je sais ce que vous avez fait, mais quand j'ai demandé, votre ruisseau a versé des mensonges.
Nos conversations me manquent.
Nos rires aussi.
Je dois admettre que vous me manquez.
Le vrai vous.
Vous avez changé et je ne pense pas que je puisse vous ramener.
Je suppose que tout est faux entre nous maintenant.
Avant que le mur puisse nous bloquer pour toujours, je jette un coup d'œil à vos trous noirs.
Il me regardent sans émotion.
Je sais que je vais essayer de nous réparer, mais ma volonté disparaît aussi vite que les mensonges que votre ruisseau a versé.
Peut-être qu'avec le temps vous briserez le mur.
Vieil ami.
Et Thorny, qui a brisé nos petits cœurs avec son dernier paragraphe. - Participation n°12:
Elles étaient deux.
L'une était allongée sur un lit tandis que l'autre était assise près d'elle. Un lien fort, indétectable mais bien présent, les unissait. Elles n'étaient pas vraiment des sœurs, mais elles étaient bien plus que des amies.
« Dis Eva , tu te souviens du jour où on s'est rencontrées ? » demanda celle qui était couchée.
« Bien sûr que je m'en souviens ! Tu étais minuscule avec ton sac-à-dos rose et tes couettes qui remuaient dans tous les sens. »
Un sourire nostalgique apparut sur leurs visages respectifs alors que les souvenirs resurgissaient dans leurs mémoires après avoir été enfuis pendant tant d'années.
« C'était ma première journée à l'école, j'étais terrifiée. Et puis ces trois filles sont venues m'ennuyer, elles m'ont bousculée, et c'est à ce moment que tu es arrivée. Grande, forte et courageuse. »
Eva haussa les épaules.
« Je ne pouvais pas les laisser malmener une plus petite. Mais si j'avais su ce qui m'attendait, je les aurais peut-être laissées faire. Tu as refusé de me lâcher après ça, tu me suivais partout comme un petit chien, malgré toutes mes tentatives pour te repousser. »
Un rire lui répondit.
« Mais tu as fini par t'attacher à moi. »
« Je n'ai pas vraiment eu le choix ! Tu te mettais à pleurer dès que tu étais contrariée, comment je pouvais te faire comprendre que je n'avais rien à faire avec une gamine de deux ans de moins que moi ! »
Cette fois, son interlocutrice ne lui répondit pas, se contentant de la fixer. Son regard n'avait pas changé. Il était toujours aussi bleu et chargé de tendresse et d'admiration que le jour de leur rencontre. Dans ces yeux, elle pouvait voir tout la confiance que son amie lui portait à elle qui, quinze ans auparavant, l'avait simplement sauvée de trois petites pestes.
« Bon c'est vrai, je l'admets, je me suis vite attachée à ta petite voix aiguë et à ta manie de sautiller dans tous les sens pour rien du tout. Et puis, tu étais tellement minuscule que je ne pouvais pas te laisser seule. »
« Et la cabane qu'on avait construite, tu t'en souviens ? »
« Evidemment ! Tu t'étais proclamée reine et tu m'avais désignée comme chevalier.»
« On y apportait des gâteaux en cachette et on passait des heures à se raconter des histoires dedans. »
« On avait même réussi à convaincre nos parents de nous laisser passer une nuit dedans ! Tu étais terrifiée par les bruits nocturnes. »
« Et en parlant de nuit dehors, tu te rappelles de nos premières vacances ensemble ? »
« Quand on est parties à la mer mais que tu avais oublié de réserver l'hôtel ? Difficile d'oublier notre première nuit sur un banc ! Tu m'avais bavé sur l'épaule en dormant sur moi. »
A nouveau, un petit rire lui répondit.
« Désolée. Mais c'était une vengeance bien fade pour la fois où tu avais décidé de m'utiliser comme cobaye avant de te teindre les cheveux. »
Ce fut au tour d'Eva d'éclater de rire.
« Et dire que tu as jeté toutes les photos qu'on avait faites de ta tête ce jour là... »
Son amie afficha une moue boudeuse, qui disparut bien vite pour laisser place à une énième question.
« Et du jour où j'ai eu cet accrochage en voiture, tu...»
Eva ne la laissa pas terminer sa phrase. Avec un mélange de douceur et de fermeté, elle prit la main de l'autre fille dans la sienne et la fixa droit dans les yeux.
« Louise. Tu es ma meilleure amie. Je me souviens de chaque moment passé avec toi. Ils sont gravés en moi, et je te promets de ne jamais les oublier. De ne jamais t'oublier. »
Le chagrin fit son apparition dans les yeux bleus de Louise. Sans répondre, elle détourna le visage pour fixer le mur. A nouveau, le silence et la tristesse envahirent la pièce, venant s’immiscer entre elles.
Elles étaient deux. Elles n'étaient pas tout à fait sœurs, mais bien plus que des amies. Elles avaient grandi ensemble, se forgeant des souvenirs année après année. Des souvenirs gravées en chacune d'elles, et teintés d'amour, d'amitié, de joie et de tristesse. Mais surtout de rires et de bonheur.
Désormais, ensemble dans cette chambre d'hôpital, se tenant par la main sans un mot, elles n'avaient plus que ça à quoi se raccrocher. Parce que, quelque part dans le silence, la maladie qui rongeait l'une d'elle se chargeait de leur rappeler que, très bientôt, il n'y aura plus rien d'autre que ces souvenirs.
Ces quatre personnes remportent ainsi 100 points chacune ! Et en première position, nous avons une égalité entre deux membres ayant chacune reçu 4 votes : Miline, qui semble avoir touché bien des gens, - Participation n°2 :
Quand j’étais petite, j’étais la préférée de tout le monde. Du moins toute ma famille m’appréciait, j’étais cette petite dernière que tout le monde gâtait et adorait. Tout le monde me souhaitait mon anniversaire et m’offrait un cadeau, comme à chaque noël. Puis il y a eu Laura. Laura est ma petite sœur. Quand j’ai appris que Maman allait avoir un autre bébé, j’étais vraiment contente et je m’imaginais déjà jouer avec elle, lui apprendre ce que je sais, lui prêter mes jouets et lui raconter des histoires une fois que j’allais bien lire comme une grande. J’avais 6 ans, j’étais une petite épanouie et pleine de vie, toujours le sourire… Puis tout à coup tout à changé. Bien évidemment, ils se sont tous occupés de Laura mais elle était petite, c’est normal… Parfois j’étais un peu jalouse parce que quand ma famille venait, ils se jetaient tous sur Laura pour lui faire des bisous, la prendre dans leurs bras… Et moi je restais derrière à attendre pour leur faire la bise. Des fois même, certains étaient tellement occupés à l’admirer qu’ils en oubliaient même de me dire bonjour et de me demander comment ça se passait à l’école. J’étais un peu transparente… Quand je disais à maman que ma tatie ou mon cousin ne m’avait pas vu, elle me disait d’aller les voir moi-même car ils étaient occupés avec ma petite sœur. Quand je demandais à mes parents de me raconter une histoire le soir comme ils le faisaient tout le temps, ils me disaient qu’ils étaient occupés avec… Laura… Ils me disaient tout le temps qu’ils étaient occupés avec elle. Ils lui achetaient des jouets, des habits, parlaient tout le temps d’elle. Quand je rentrais de l’école ils ne me demandaient plus comment ça s’était passé parce qu’ils étaient en train de jouer avec ma petite sœur. Au repas, toute l’attention était sur elle. En fait il n’y avait que mon papi qui me prêtait toujours autant d’attention alors j’étais vraiment contente d’aller le voir ! Je voulais tout le temps passer les vacances avec lui parce que de toute façon, petit à petit, mes parents faisaient comme si je n’étais pas là. Une fois je n’ai pas pu passer les vacances avec lui car quand j’ai demandé à papa il m’a dit « Tu ne veux pas passer tes vacances avec Laura plutôt ? » J’ai du rester à jouer toute seule et à m’ennuyer. Je ne voulais pas jouer avec mes parents et Laura parce qu’ils étaient tout le temps avec elle, ils la faisaient tout le temps rire A ELLE et jamais à moi. Mon papi est tombé malade, il ne me reconnaissait plus. Mais je voulais quand même aller le voir même si des fois il ne me parlait pas car il ne savait plus qui j’étais. Quand j’ai eu 12 ans, il est mort et c’était la pire année de ma vie. Mes parents ont oubliés mon anniversaire et pour noël je n’ai eu qu’une poupée qui n’était plus de mon âge alors que Laura avait pleins de jouets. Je ne leur ai pas dis que je n’aimais pas cette poupée et que j’étais trop grande pour y jouer, j’ai fais semblant d’être contente pour qu’ils m’aiment bien. En fait ce n’était pas non plus mon sourire qu’ils voulaient. Je leur en voulais tellement que je ne leur ai plus parlé pendant longtemps. Je m’enfermais dans ma chambre toute la journée et je ne faisais rien pendant que je les entendais rire. Je me suis mis à détester ma sœur. J’aurais voulu revenir en arrière et vivre ma vie sans elle. Au fond ce n’était pas de sa faute… Mais je ne faisais pas de différence entre elle et mes parents. En plus au collège, toutes mes amies s’étaient fâchées avec moi parce que je ne souriais jamais et que je ne parlais pas. Je crois qu’une fille leur a demandé de venir me taper parce qu’elles m’ont enfermées dans les toilettes et m’ont volées toutes mes affaires en me donnant des coups de pieds. A la sortie de l’école, je pleurais tellement que je n’ai pas vu la voiture arriver. Je ne sais pas si mes parents ont pleurés, j’espère qu’ils s’en veulent. Mais ils ont Laura et je ne les embêterais plus maintenant.
Et l'ex-maître de Mangeuse de Bonbons , Pudding ! - Participation n°6 :
Au milieu d'une salle vide et immaculée, le corps d'une jeune femme recroquevillée sur elle-même est agité de soubresauts. Cette jeune femme ne vit pas. Pas encore. Elle se réveille, et lentement elle se redresse, debout sur ses jambes. Elle vacille. C'est la première fois qu'elle marche. Étrangement il n'y a pas de meubles dans la pièce. Elle est seule, frissonnant dans sa chemise immaculée trop grande pour elle. Sa gorge est sèche, sa voix rauque : elle ne peut pas appeler à l'aide. Son regard vitreux passe sur tout ce qui l'entoure. Rien. Des murs, un plafond, un sol uniformes. Une lumière blanche, éblouissante, illumine l’endroit de façon homogène. Quelque chose, dans un coin aussi bien éclairé que le reste de la pièce, attire son attention. Son corps réagit, il sait ce que c'est, sans doute. Elle ne sait pas. Un paquet de feuilles comportant des écritures manuscrites a été abandonné là, dispersé. Elle s'assoit, prend le papier indiqué comme étant la première page en main, et commence à déchiffrer les mots. Elle sait encore lire. Plus sa lecture avance, plus elle pâlit. Elle tombe, évanouie.
Le monde a toujours été vide et ennuyeux. Il ne s'y passe rien. Nous vivons en répétant tous les jours les mêmes gestes saccadés… Nous, les humains, sommes des machines. A chaque instant, nous souhaitons que quelque chose d'extraordinaire se produise. Ou alors, peut-être est-ce moi. Peut-être suis-je la seule à vouloir une vie différente. Je m'appelle Mary. Et je peux vous dire que l'existence est banale. On ne peut pas sortir du quotidien. On est bloqué. Alors j'attends que quelqu'un vienne me sauver. J'ai toujours été lâche. Incapable de faire quoi que ce soit par moi-même, incapable de demander de l'aide. Je ne suis pas suicidaire, non, je suis trop peureuse pour ça. J'ai peur de la mort. Est-ce légitime ? Je n'en sais rien. J'ai peur de ma mort, mais pas de celle des autres. C'est égoïste ? Sûrement. Mais j'ai déjà vu la mort. Elle est hideuse. C'est pourquoi elle me fait peur.
Lorsque j'avais 7 ans, je me suis fâchée avec mes parents. A l'époque, j'étais une enfant, sans discernement, alors la dispute idiote générée par une broutille m'avait semblé légitime. J'avais donc pris mon sac, mon doudou et étais sortie dans la rue, sous la pluie. J'avais la ferme intention de fuguer. Nous habitions à l'époque encore tous les trois, dans un appartement bon marché, dans un des quartiers mal famés de la ville. Mais je n'avais pas peur. Je pensais pouvoir tout surmonter. Toutefois, ma mère, inquiète, est sortie. A l'époque, je n'avais pas compris ce qu'il se passait. Mais ma mère était soudain étendue sur le sol, face contre terre, un couteau sale fiché dans le dos, ses cheveux épars, juste devant moi, et un homme se tenait debout derrière elle, voûte et claudiquant. Lorsqu'on l'emmena à l'hôpital, je vis son visage. Tordu dans une grimace de douleur, les yeux révulsés, l'écume sanglante au coin des lèvres. Le personnel nous expliqua à mon père et moi qu'elle était morte. En fait, l'homme qui l'avait tuée était un de nos « voisins », un drogué en manque. C'est mon père qui me l'avait expliqué. Nous étions retournés à la maison, papa était dans un état second. Je ne comprenais pas bien ce qu'il se passait je pensais que maman reviendrait bientôt, qu'elle était juste partie pour un long voyage. Mon père s'occupa de moi pendant deux ans, de la manière la plus normale possible. Étonnamment, il ne semblait pas m'en vouloir pour le sort qu'avait subi sa femme. A sa place, je n'aurai jamais pu me pardonner. Il me répétait souvent que ce n'était pas ma faute, il le répétait tellement souvent que ses mots se vidaient de leur sens. Pendant deux ans, il répéta les mêmes gestes automatiques, tous les jours, pour s'occuper de moi. Et puis un jour, en rentrant de l'école, parce que oui j'allais à l'école comme n'importe quel enfant, je l'ai vu pendu au milieu du salon. Ses yeux roulaient sur leur orbite, un filet de bave coulait le long de sa mâchoire. Je n'ai pas hurlé, je n'ai pas paniqué. J'ai appelé la police. Ils sont intervenus, et beaucoup ont dit avoir été surpris par mon calme. Intérieurement, je n'étais pas vraiment bouleversée. Depuis la mort de maman, papa était lui aussi décédé. En lui. Il n'était qu'une enveloppe mécanique, l'ombre de lui-même. Mon père a donc été enterré aux côtés de ma mère. J'avais alors 9 ans.
Je fus placée en orphelinat. On ne s'occupait pas de moi, et ça me convenait. Je n'avais pas d'amis, et c'était très bien comme ça. Personne ne venait me parler. J'ai commencé à observer les êtres humains. J'ai constaté qu'ils étaient tous les mêmes. Ils suivent tous un modèle préétabli, les conventions. Même des orphelins avaient une norme. Et je n'entrais pas dans cette norme. Je préférais rester seule. Bientôt, comme j'avais l'habitude de m'isoler, on raconta que j'avais de mes propres mains tué mes parents. C'est faux, bien entendu. Mais je m'en fichais. Les enfants sont faits pour inventer des histoires. Je ne fus jamais adoptée. Cela ne me dérangeait pas. Je ne voulais pas de nouveaux parents. Ce sont tous les mêmes. Ils sont ennuyeux. La vie est ennuyeuse.
Lorsque je suis entrée au lycée, j'ai su que si je voulais survivre dans cette jungle, il ne me suffirait pas de me mettre à l'écart. Je devais être comme tous les autres. Donc je me mis à sourire. C'était étrange, c'était faux, mais ça fonctionnait. En apparence, j'étais comme tout le monde. Je riais, je parlais, je faisais semblant de vivre. Somme toute, j'ai essayé de devenir quelqu'un d'autre. Mais il semblerait qu'on ne puisse pas aller contre l'instinct, contre les gènes. Je suis née à part, et je ne changerai pas. Ce n'est pas une tare, ce n'est pas un atout non plus. C'est comme ça. On ne peut pas l'empêcher donc je l'ai accepté. C'est un peu triste mais c'est ainsi. Certains diront que je n'avais pas la volonté de changer. Je leur suggère d'essayer, qu'ils constatent à quel point aller contre soi-même est difficile. Mais je dois continuer ce que j'ai commencé : coucher ma vie sur papier. Le lycée. Cette espèce d'institution qui classe les êtres vivants dans diverses catégories selon leurs talents, leurs caractères, leur capacité à s'adapter. Je ne peux pas m'adapter. J'ai donc singé mes camarades, les imitant de mon mieux, faisant tout pour paraître normale, pour que la société ne me rejette pas. A l'époque encore -ça ne remonte pas si loin- je désirais vivre. Mais comme toujours, et même si c'est un cliché, il y a des gens qui ne nous aiment pas. Des gens qui s'estiment supérieurs aux autres. Ceux-là me sont insupportables. Donc j'ai craqué : dans ma dernière année d'études, mon masque s'est fissuré. J'ai peut-être réagi trop violemment, mais j'étais trop heureuse de faire ce que j'ai fait. Je ne regrette rien. J'ai paralysé quelqu'un. A vie. En lui brisant la colonne vertébrale. Simplement parce que j'étais en colère. Il parait que les émotions fortes dupliquent en quelque sorte les capacités physiques. Alors oui, je ressens des émotions. Je ne suis pas un robot.
Par la suite, l'établissement dans lequel je suivais des cours m'a expulsée. C'était dans la logique des choses. J'ai été envoyée dans un institut pour jeunes "difficiles", puisque j’étais encore trop jeune pour être jugée, je crois. Mais je ne me considère pas comme difficile. Je ne suis pas difficile. Quoiqu'il en soit, là-bas, on nous faisait régulièrement passer des tests médicaux. Mes cicatrices et marques de vaccins sur les bras en témoignent. Il y avait aussi des tests de QI ; je fus classée dans la section "moyenne". Je n'étais pas idiote, mais pas particulièrement intelligente. On faisait aussi beaucoup de sport. Lorsque j'ai eu 18 ans, un psychologue est venu me voir. Il vérifia mes antécédents puis il me posa des questions. Au terme de l'entretien, il conclut à ma capacité de réintégrer la société. Je n'en étais pas ravie, mais ça ne me déprimait pas pour autant. J'étais résignée à continuer de jouer la comédie. Mais cette fois je tiendrais bon. C'est du moins ce que je pensais. Je ne voulais surtout pas que l'on parle de moi. Mais ma haine envers l'humanité subsistait. Je la cachais de mon mieux, mais le fait est que je n'avais aucune relation humaine. J'ai un métier depuis maintenant un peu plus de cinq ans. Ou plutôt j'avais. Celui de supprimer les éléments peu performants du système. Ce n'est pas un métier très passionnant, évidemment. Il ne m'intéresse pas tellement non plus. Néanmoins, il me permet de vivre convenablement. En plus on me déteste et on m'évite. Enfin, écrire tout ceci ne fait aucun sens. Hier matin, j'ai encore vu la mort. Un homme, qui avait auparavant une femme et deux enfants, était étendu face contre terre dans son bureau. J'avais dû le remercier, le renvoyer, telles étaient les directives de la compagnie. Sa main était ramenée près de son cou. Il s'était suicidé en plantant un stylo dans sa jugulaire. Le sang avait apparemment giclé de là, et la moquette absorbait le liquide rouge sombre qui la recouvrait, et qui était encore frais.
Inconsciemment, j'ai tendu la main vers le corps inerte couché à mes pieds. Je le sais, puisqu'ils m'ont montré les séquences de vidéo surveillance par la suite. Mais ce n'est pas le plus important. Alors que je m'approchais du cadavre, un hurlement a retenti derrière moi. Et c'est cette fois en pleine possession de mes moyens que je me suis retournée et que j'ai tiré sur la femme paniquée qui venait de hurler. Cette arme, je l'avais obtenue facilement, et légalement, mais expliquer comment serait trop chronophage. Dans tous les cas, je ne l'avais jamais utilisé, ce revolver. Tirer avec m'avait rendue légèrement, et voir cette femme faire un pas en arrière à cause du choc, fixer le trou béant dans sa poitrine, le souffle coupé, puis s'écrouler, effarée, m'avait presque fait jubiler. Les gens normaux ne sont pas comme ça, je le sais. Ce jour-là... Ce n'était qu'hier... J'ai tué trois autres personnes. J'ai été emportée dans mon élan. Ces autres morts, je ne les souhaitais pas, mais elles ne me rendaient pas triste pour autant. Puis la police m'a arrêtée. Je savais que ça se terminerait ainsi. Je ne fus même pas jugée pour mes actes. De toute façon, je n'avais ni mobile, ni alibi. Au moment où j'écris, je suis dans une cellule. Ils savent que j'écris, c'est certain. Je ne fais qu'inscrire mes souvenirs, dans un désir d'éternité. Il a été décidé qu'on m'effacerait la mémoire. Étrange décision, étant donné que j'avais tué ces êtres humains que je haïssais tant. Je pensais que la mort me serait offerte. Cette idée m'avait effrayée. Mais les docteurs trouvaient mon "système neuronal et psychologique" intéressant. Ils voulaient me garder en vie. Pourtant, je vais disparaître Mais je veux garder ces souvenirs, pour le nouveau "moi" qui vivra dans ce corps. Ce n'est pas un cadeau, je le sais, mais c'est important, pour moi. A toi, je veux dire ceci : je m'appelle Mary. Tu t'appelles Mary. Bientôt, je n'existerai plus. Ce n'est pas ce genre de mort qui m'effraie. Une nouvelle chance de vie nous est offerte, à toi plus qu'à moi. Saisis cette chance. Considère ces souvenirs comme les tiens, ou comme ceux d'une étrangère, qui aurait vécu une autre vie avant toi, dans ton corps, avec ton prénom. Mon seul problème a été de détester la vie. J'espère que tu vivras mieux que je n’ai vécu. Ma névrose a été de haïr l'humanité. Gère tes maladies mieux que je ne l'ai fait. Mon désir a été de changer. J'aurais voulu pouvoir m'envoler, avoir des pouvoirs magiques, connaitre le monde, venir des étoiles, être un fantôme... J'aurais voulu être tout sauf moi-même. Tu ne seras pas ce que j'ai été. Tu peux vivre dans la banalité de la vie. Aujourd'hui encore, je pense que la vie est ennuyeuse. Je suis prête à la quitter pour toi, même si je ne t'aime pas. Grâce à mes souvenirs, tu seras mon héritage vivant. Au final... Le destin n'est sûrement pas inscrit dans les gènes.
Au milieu d'une salle vide et immaculée, elle se relève. Appuyée contre les murs molletonnés de sa cellule, elle avance vers la porte, les jambes tremblantes. Elle sait maintenant qui elle est, ce qu'elle est. Elle s'affaisse, dos au battant de la porte, prend sa tête dans ses mains et se met à crier. Un long cri de désespoir, d'agonie, d'incompréhension. Comme un appel. Ses cordes vocales sont de retour, apparemment. Derrière l'écran de vidéo surveillance, une équipe de psychanalystes prend des notes sur le spécimen de recherche 396 - Mary.
Ces deux Riddle remportent donc 200 points ! Voilà voilà, on les applaudit bien fort maintenant ! Et bravo à tous nos autres participants ! Merci également à tous ceux ayant voté ! Le prochain concours sera lancé dans quelques poignées de minutes. Et toi, Invité, participeras-tu au prochain concours d'écriture ? |
| | |
Informations et autre bazar Depuis le : 18/07/2014 , j'ai fait gagner : 0 points ce mois-ci à la faction : Primo en jouant : 333 fois sur Epicarena : J'aime les licornes ! J'aime le rose ! Je suis une licorne roseeeee !
"Dans mon monde à moi y'a que des poneys ils mangent des arcs-en-ciel et font des cacas papillon" :3
|
| Sujet: Re: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats Dim 17 Aoû 2014 - 16:37 | |
| Merci j'espère que mon texte était pas nul =S A.R.M.Y |
| | | Sujet: Re: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats Dim 17 Aoû 2014 - 18:23 | |
| Si tu veux avoir un avis construit sur ton texte, y'en a certainement un ici. Toi aussi, vote sur les top-sites. ☆ ★ ☆ |
| | | Invité
Informations et autre bazar |
| Sujet: Re: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats Mer 20 Aoû 2014 - 0:48 | |
| Je viens répondre à la critique de Sasu aww yeah. Merci d'en avoir écrit une, c'est sympa. Bon par contre il est minuit passé alors je ne promets pas d'être tout à fait cohérente. Je dois dormir. - Citation :
- "En fait, l'homme qui l'avait tuée était un de nos « voisins », un drogué en manque. "
Euh pourquoi mettre "voisins" entre guillemets...? Je comprends pas l'intérêt. On peut être le voisin de quelqu'un sans l'avoir jamais vu/tout en étant un parfait serial killer... > En effet, il n’y a pas de but particulier recherché. Je sais même plus pourquoi c’est comme ça, à vrai dire. - Citation :
- "Nous étions retournés à la maison, papa était dans un état second."
Le ton employé est plutôt celui de la petite fille que celui de la fille qui écrit ses souvenirs et je vois mal une gamine de 7 ans "mon papa est dans un état second" simplement parce que c'est pas le genre de vocabulaire qu'on a à cet âge-là (donc quand on vient d'apprendre à lire/qu'on est en train d'apprendre à lire en tout cas dans notre société mais vu qu'on est pas dans notre société je sais pas trop si cette remarque a un quelconque intérêt). > En fait j’avais décidé que, quand elle écrirait ses souvenirs, elle garderait un lien assez fort avec ses parents, parce que ce sont les seules personnes qu’elle ait jamais aimé (en dehors d’elle-même, et de la nouvelle Mary, qui sait ?). C’est un peu stupide, mais à mes yeux « papa et maman », c’est une marque d’affection. Enfin, c’est un peu difficile à expliquer, mais comme sa mère, pour elle, c’est toujours « maman » même au moment où elle écrit ses souvenirs, il me semblait logique que son père soit « papa ». En fait je me comprends, et j’espère que tu comprends mon point de vue aussi, même si je respecte tout à fait ton opinion sur la chose. Après tout, tu choisis de voir l’histoire comme tu veux. - Citation :
- "Étonnamment, il ne semblait pas m'en vouloir pour le sort qu'avait subi sa femme."
Pourquoi est-ce étonnant ... ? Enfin je sais pas la gamine de 7 ans va pas être responsable pour le drogué taré venu poignarder sa mère parce qu'il a pété un plomb. Mais en même temps dans un point de vue interne, les gens ont tendance à culpabiliser pour des trucs débiles comme ça alors je peux concevoir la justification de "étonnamment". > Ouais, en fait cette gamine a pris la responsabilité de la mort de sa mère tout de suite. C’est une connerie qui m’a influencée en fait, tu sais, l’effet papillon. « Si j’avais pas fait ça, gnagnagna. » Avec des « si » tu reconstruis le monde. Pour elle, si elle ne s’était pas mise en colère pour une ânerie, sa mère serait toujours vivante, donc c’est de sa faute. Même à 7 ans seulement. Cela dit j’ai pas trop conscience de la façon dont les enfants de 7 ans se comportent naturellement héhéhé. - Citation :
- "Bientôt, comme j'avais l'habitude de m'isoler, on raconta que j'avais de mes propres mains tué mes parents. "
Personnellement je vois une gamine de 9 ans qui a perdu ses deux parents et qui s'isole, je pense plutôt qu'elle porte le deuil plutôt que c'est une PUTAIN DE PSYCHOPATHE au contraire je penserais que c'est UNE PUTAIN DE PSYCHOPATHE si ça lui faisait rien du tout. Et franchement une gamine de 9 ans qui pend un homme... Bravo, tu es musclor. Même dans l'imagination bizarre d'enfants j'ai du mal à le concevoir. > Oui bonjour, ceci était sans doute légèrement abusé. J’aurais aussi peut-être dû plus développer ? Dans ma tête tout le texte sonnait mieux en fait wahaha. Donc, je voyais un peu le truc de la façon suivante : elle s’isole, au point de ne parler à personne, y compris aux adultes. Je pense, tu sais, qu’elle aurait appris à maitriser le regard noir à la perfection (tout le monde sait le faire à des degrés plus ou moins différents, c’est particulièrement troublant). Du coup, si jamais un gosse quelconque se hasardait à lui parlait, il ne gagnait qu’un regard noir qui dit va te faire foutre. Puis le reste du temps, elle regarde juste les gens et retient les détails. Il n’empêche que, c’est vrai, c’est abusé. - Citation :
- "A l'époque encore -ça ne remonte pas si loin- je désirais vivre"
Je ne pense pas le commentaire nécessaire, il alourdit la phrase et éjecte un peu hors du récit alors qu'il est si bien ficelé. C'est dommage. > J’ai rajouté ça parce qu’au contraire je trouvais le tout un peu lourd, un peu cliché, tu vois ? Et le cliché, j’essaie d’éviter d’en faire, même si je tombe probablement dans le panneau plus souvent que je ne le pense. En tout cas, merci de ton avis à ce propos. - Citation :
- J'ai pas compris le métier qu'elle exerce. "Celui de supprimer les éléments peu performants du système" ne me parle pas vraiment alors euh je peux avoir un autre indiiice ?
> Mh… C’est, dans ma tête, un truc un peu pareil que les responsables du licenciement, dans les entreprises. Enfin, c’est différent quand même. C’est comme si ces gens-là faisaient en sorte que les éléments peu performants (qui sont évalués selon des règles précises, je présume) disparaissaient de la société. On ne les tue pas (il me semble que ce serait bien cruel), mais peut être qu’ils subiraient un formatage, comme Mary, même si celui-ci serait plus léger, on va dire. Ils ne seraient pas obligés de tout reprogrammer, ils ne sont pas internés, ça se fait simplement, pouf comme ça. Mary est la première à qui on efface tout, parce que son cerveau plait aux scientifiques. Ils la laissent écrire pour voir la réaction du « jeune » cerveau, si on peut dire. Et sinon euh, ça me fait plaisir que tu dises que ça se lit bien, malgré la longueur. J’avais un peu peur d’effrayer les gens avec ça, au point de décourager à la lecture. Donc voilà. J'écris beaucoup pour ne rien dire, alors j'espère que mes réponses te conviennent ? En tout cas, merci beaucoup d’avoir pris un peu de ton temps pour écrire une critique pour mon texte. ♥ |
| | |
Informations et autre bazar Depuis le : 02/08/2014 , j'ai fait gagner : 0 points ce mois-ci à la faction : Solaris en jouant : 3936 fois sur Epicarena : .
"Should I sink or swim? Or simply disappear?"
Mes médailles : : . : |
| Sujet: Re: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats Sam 23 Aoû 2014 - 23:33 | |
| Bravo aux gagnants. ♥
Viens ! On t'emmène avec nous Oh oui, chouette !
|
| | | Invité
Informations et autre bazar |
| Sujet: Re: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats Dim 24 Aoû 2014 - 20:12 | |
| Bravo à tous les participants. :3 ♥
Je reponds aussi à la critique faite sur mon texte (le 4). » Silencieux ? J'ai pas de logique. Mais des souvenirs s'envolent. Il y a du vent, et le vent fait du bruit, non ? » J'etais sure que quelqu'un ferait une remarque sur le "decasyllabe". En/co/re / ce / vi/sa/ge, / dou/ce / vi/si/on Alexandrin ? Je n'ai fait que des alexandrins.
Le reste est un ensemble de points positifs qui montrent que j'ai atteint mon objectif. Donc. Merci pour tout. ♥ (Et les critiques des autres concours, tu les as ?)
C'est fou comme internet fait buguer mon téléphone, n'empeche. Bref. |
| | | Sujet: Re: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats Dim 24 Aoû 2014 - 20:16 | |
| Une diérèse (de mémoire ça doit s'appeler comme ça hahaha) je n'y avais pas pensé. Je vous répondrai à nouveau quand j'aurai récupéré mon cerveau. Sinon j'ai pas fait les critiques des autres concours ahahaha je suis un flemmard. Toi aussi, vote sur les top-sites. ☆ ★ ☆ |
| | | Invité
Informations et autre bazar |
| Sujet: Re: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats Lun 25 Aoû 2014 - 12:26 | |
| J'ai toujours voulu faire une diérèse sur le mot "vision". C'est trop classe. Comme dans Ophélie de Rimbaud.
Bwah. En attendant tes autres critiques, faut que je prenne le temps de lire toutes celles du concours 5. Ca devrait m'aider. |
| | |
Informations et autre bazar Depuis le : 02/08/2014 , j'ai fait gagner : 0 points ce mois-ci à la faction : Solaris en jouant : 3936 fois sur Epicarena : .
"Should I sink or swim? Or simply disappear?"
Mes médailles : : . : |
| Sujet: Re: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats Lun 25 Aoû 2014 - 12:48 | |
| Oh je viens de voir les 'critiques' de sasuke ! Pour ma part, j'avais le texte huit. Et j'ai trouvé ta critique très constructive et sympa aussi, j'avais quand même des bons points ! On ferra mieux la prochaine fois, allez. Merci. ♥ |
| | | Invité
Informations et autre bazar |
| Sujet: Re: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats Lun 25 Aoû 2014 - 13:54 | |
| Et j'admire le fait que tu aies critiqué ton propre texte. |
| | | Sujet: Re: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats Lun 25 Aoû 2014 - 19:24 | |
| Euh mon texte était tellement mauvais, c'était pas très difficile xD Ce qui est pénible c'est d'écrire mes remarques pour moi-même parce que je sais déjà ce que je pense et j'ai pas vraiment de but d'expliquer ma pensée à quelqu'un d'autre. Toi aussi, vote sur les top-sites. ☆ ★ ☆ |
| | |
Informations et autre bazar |
| Sujet: Re: Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats | |
| |
| | | Concours N°5 ♦ Souvenir - Résultats | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|